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• kaiak 1837; cayac 1829; mot esquimau1 ♦ Canot de pêche groenlandais, étroit et long, fabriqué en peau de phoque.2 ♦ Par anal. Petite embarcation de sport en toile, à une ou deux places, qui se manœuvre à la pagaie. ⇒ canoë. Descendre une rivière en kayak. — Sport pratiqué avec ce type de bateau. Faire du kayak, du canoë-kayak .kayakn. m. Embarcation de sport en toile, à une ou deux places.⇒KAYAK, subst. masc.A. — Petite embarcation de pêche des Esquimaux, faite de peaux de phoque tendues sur une légère carcasse de bois, et manœuvrée à la pagaie. Le cayak, la longue et mince barque couverte de cuir, dans l'orifice duquel s'introduit le pêcheur et qui est comme le prolongement de sa personne (VIDAL DE LA BL., Princ. géogr. hum., 1921, p. 131). L'habileté des esquimaux dans leurs kayaks est étonnante. Nous fûmes surtout intéressés par le redressement de l'embarcation chavirée (J.-B. CHARCOT, Mer Groënland, 1929, p. 139).B. — P. anal. Petite embarcation de sport, faite de toile imperméable tendue sur une armature de bois. À vous deux, vous aviez conçu un projet, inspiré peut-être de vos lectures d'enfant : atteindre l'Espagne par la mer, vous embarquer à Perpignan sur un frêle « kayak » et débarquer à Barcelone (MAURIAC, Mal Aimés, 1945, p. 151).— P. méton. Sport pratiqué avec un kayak. Descendre au fil du courant en évitant les rochers qui émergent à la surface de l'eau c'est un plaisir simple que les adeptes du kayak goûtent, chaque semaine, au hasard des balades qu'ils effectuent sur les nives du Pays Basque (Sud-Ouest, 29 août 1980). V. canoë, Jeux et sports, 1968, p. 1536.Prononc. et Orth. : [kajak]. Vidal de La Bl. : kayak et c- (Princ. géogr. hum., 1921, p. 201 et p. 131 respectivement). Journal des missions évangéliques, t. 4, 1829, p. 292 : cayac. CATACH-GOLF. Orth. Lexicogr. 1971 : caïac. Étymol. et Hist. 1829 cayac (Journal des missions évangéliques, t. 4, p. 292 ds QUEM. DDL t. 21); 1840 kajack (A. JOANNE et OLD-NICK, trad. de W. DESBOROUGH COOLEY, Hist. générale des voyages, t. 3, p. 53, ibid.); 1841-42 kaïak (A. DUPONCHEL, voy. au Pôle Nord et aux régions arctiques par le capitaine Ross in Nouv. bibl. des voy. anciens et mod., XII, 293 ds QUEM. DDL t. 4); 1851 (J.-R. BELLOT, Journ. d'un voy. aux mers polaires, 10 juill., II, 56-7, ibid. : une pirogue, ou kayak (prononcez jayake, le j espagnol), est faite de peaux cousues ensemble et assemblées sur une légère carcasse d'os). Empr. au mot esquimau désignant une embarcation légère utilisée du Groënland à l'Alaska ( FEW t. 20, p. 54b).DÉR. Kayakiste, subst., sports. Personne qui pratique le sport du kayak. Le kayakiste (...) est assis dans un bateau fermé — ponté pour reprendre un terme technique — où il doit se glisser par une étroite ouverture (Jeux et sports, 1967, p. 1537). — [kajakist]. — 1re attest. 1962 (Lar. encyclop.); de kayak, suff. -iste.BBG. — KEMNA 1901, p. 234. - QUEM. DDL t. 4.❖1 Canot de pêche groenlandais, étroit et long, constitué de peau tendue sur une carcasse légère.1 Nous fûmes accueillis dans le port de Pröven par la plus singulière flottille et les plus étranges bateliers qui aient jamais escorté un navire. C'étaient les Groënlandais et leurs fameux kayaks.Le kayak est certainement la plus frêle des embarcations qui aient jamais porté le poids d'un homme. Construite en bois très-léger, la carcasse du bateau a neuf pouces de profondeur, dix-huit pieds de longueur et autant de pouces de large, vers le milieu seulement; elle se termine à chaque bout par une pointe aiguë et recourbée par le haut. On recouvre le tout de peaux de phoques rendues imperméables, et si admirablement cousues par les femmes au moyen de fil de nerfs de veaux marins, que pas une goutte d'eau ne passerait à travers les coutures; le dessus du canot est garni comme le fond; seulement, pour donner passage au corps du chasseur, on a laissé une ouverture parfaitement ronde et entourée d'une bordure de bois (…)Adolphus W. Greely, l'Expédition de la baie de Lady Franklin, in le Tour du monde, 1886, t. II, p. 8.2 Le kayak est une longue pirogue, relevée des deux bouts, faite d'une charpente extrêmement légère, sur laquelle sont tendues des peaux de phoque bien cousues avec des nerfs de veau marin.J. Verne, le Pays des fourrures, t. I, p. 120.3 Le 19 mai (1896) ils étaient partis vers le Spitzberg. Épuisés, courant maints dangers, ils progressaient péniblement tantôt en naviguant dans les kayacs, tantôt en traversant de larges icebergs (…)Édouard Peisson, l'Étonnante Aventure de Roald Amundsen, III, p. 50.2 Petite embarcation de sport dérivée du kayak groenlandais, en matière plastique rigide, en fibre de verre ou en bois moulé (à l'origine en toile huilée ou goudronnée), aux extrémités très fines, à une ou deux places, qui se manœuvre avec une pagaie double (à la différence du canoë). || Descendre une rivière en kayak. — Sport pratiqué avec ce type de bateau. || C'est un passionné de kayak. ⇒ Kayakiste.❖DÉR. et COMP. Kayakiste. — Canoë-kayak.
Encyclopédie Universelle. 2012.